LA SOPHROLOGIE ET LE POLY-HANDICAP

L’outil sophrologique se doit : d’être adaptatif afin de mobiliser de façon positive les capacités et ressources qui existent en tout être humain visant ainsi à renforcer les structures saines de la personne.

Dans ce cadre, je soutiens l’intérêt de prêter attention au comment développé :

  • Des capacités  à éprouver des sensations et percevoir des émotions.
  • Développer des aptitudes à prendre soin d’eux et des autres dans le groupe,
  • D’améliorer la communication avec les autres résidents, et le personnel soignant.

C’est une démarche d’accompagnement, un état d’esprit, un positionnement d’écoute et d’observation, basés sur des propositions de stimulation et d’exploration sensorielles, privilégiant la notion de «prendre soin». Afin de favoriser un mieux être pour vivre mieux dans leur quotidien.

Pourquoi ce travail sophrologique au travers des sens :

 A quoi nous servent les sens ?

C’est par les sens que nous construisons notre réalité. Cette manière d’être au monde, et de voir le monde est unique pour chaque personne. Nous le percevons différemment tant sur le plan neurologique, culturels par ses mythes, croyances et valeurs, ensuite de manière personnels en lien avec notre éducation et les grandes personnes importantes.

Tout se passe déjà dans le ventre de la mère :

Vers la sensation de soi :

Développement de nos 5 sens :

Dès la 4e semaine de la vie de l’embryon, les organes des sens commencent à se différencier.

Le premier sens, c’est le toucher : le sens tactile répond au contact, à la température, à la pression, au poids et à la vibration.

L’odorat se spécialise au cours de la 5e semaine le goût au cours de la 9e  semaine.

L’ouïe se développe entre la 3e et la 9e semaine mais le tympan parti de l’oreille externe, indispensable à l’audition aérienne n’est achevée qu’à 6 mois.

La vue, les paupières, primitivement soudées ne se séparent que vers le 7e mois. » (Romola Sabourin, 2010, p 64)

Au fil de ce temps de gestation, les sens prennent formes et seront omniprésent dans le mécanisme de notre survie, car toutes les informations sont perçues par ce biais, et instantanément le cerveau s’organisent à filtrer, classer, trier, répartir ces milliers d’informations. Nos sens sont indispensables à nos activités mentales.

L’importance des sens : au travers l’outil sophrologique et dans le travail avec les résidents

Le toucher est le tout premier sens qui est fondamental pour le bébé. Il permet d’accéder à la sensation de soi. La sensibilité tactile opère au niveau interne et externe du corps dans ces limites (perception viscérale et perception de l’environnement mais aussi perception de la position du corps dans l’espace).

Le sens du toucher permet en sophrologie de se réapproprier le corps sur tous les plans mais aussi  dans ces limites. C’est un contact non verbal. C’est aussi prendre conscience d’un corps en tension, fatigué, douloureux  peut être…cela les amène à prendre conscience de leur besoin du moment  pour expérimenter au mieux la séance assis debout dans ce contact.  C’est aussi se laisser toucher par la présence de l’autre dans ce qui se vit ici et maintenant.

Le sens de l’odorat se travaille avec des huiles essentielles, des épices, des savons, des plantes, Ces odeurs réveillent notre imagination et sont capables de nous transporter pendant un moment dans un autre lieu et dans un autre temps. L’odorat va me permettre de m’adapter tant de façon interne, dans le corps et m’adapter aussi à l’extérieur.

Le gout c’est s’autoriser à découvrir ou redécouvrir certaines  saveurs. Quand nous mangeons, le cerveau intègre toutes nos sensations en rangeant des informations dans notre mémoire. Il cherche ensuite des données sur certaines préparations que nous associons à ces mêmes sensations, des situations vécues ou d’autres aliments qui nous font percevoir des stimulations similaires. Le goût peut donc transformer des sensations dérivées des aliments, en souvenirs. Ce travaille leurs permettent de ce raconter,  de leur moment de plaisir, de bonheur. Dans un second temps c’est s’autoriser à avancer vers d’autres envies, que je ne connais pas l’envie de vivre d’autre expérience…

L’ouïe c’est entendre, écouter…  j’explore et je découvre d’autres sons que je ne connais pas. Entendre et écouter …le sens de l’ouïe s’effectue avec les bols tibétains, ou chacun expriment ce qu’ils apprécient. Ils prennent le temps d’écouter,   de ce laisser bercer par les sons, afin de libéré les nœuds occasionner par trop d’émotions non exprimés, pour leur permettent un mieux être.

La vue s’exprime ici par une banque d’images de couleurs, ou chacun choisit deux images en fonction de ce qui est vécu dans la séance.  Le choix implique que l’on ne peut pas tout prendre que l’on doit laisser certaines images, (apprendre à se séparer) pour ne garder que ce qu’il est important pour soi. J’apprends à nommer ce que je vois. Qu’est ce qu’elle représente pour moi ?

Sur le plan clinique :

Le travail de stimulation  par les sens est un moyen de s’autoriser à être, avec ce qui est là aujourd’hui, dans ces possibles sur le plan physique, mental et émotionnel. C’est aussi ouvrir d’autres champs des possibles pour vivre mieux, s’adapter,  mieux communiquer , avec les autres et avec les soignants.

Développer cette présence aux 5 sens permet de réhabiliter le corps, de l’incarner en tant que corps sensible, vivant et corps de l’expérience.

L’ÉLOGE de la FAIBLESSE – Alexandre JOLLIEN ou « l’enfant cabossé » le 12 mai 2015 dans l’émission « le Divan » sur France 3 animé par Marc-Olivier FOGIEL :

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